Notre projet
Au départ il y a 3 filles qui ont toutes les 3 une envie de voyager, de découvrir le monde et de dépasser leurs limites. Les hasards de la vie ont fait qu’elles se sont rencontrées, il y a 4 ou 5 ans dans une petite entreprise d’Alsace, qui a bien grandi, en même temps qu’elles d’ailleurs. Et puis un jour, ces filles se sont dit « c’est maintenant ou jamais », qui s’est transformé en « c’est maintenant », qui s’est transformé en un très beau projet ou plutôt en un projet et demi (vous comprendrez plus tard).
Et les voilà toutes les 3 aujourd’hui, Emilie, Marine et Béné prêtes à vivre un de leur rêves ensemble puis séparées. Ensemble, parce que les 6 premiers mois elles vont essayer de se supporter à travers l’Asie du Sud-Est, l’Australie et la Nouvelle-Zélande puis séparées, parce qu’ensuite Emilie poursuivra son tour du monde en Amérique du Sud alors que Marine et Béné rejoindront la Nouvelle-Calédonie pour terminer leur presque TDM au soleil 😉.
Certains courageux ont déjà prévu de les rejoindre quelque part dans le monde pour vivre une partie de cette aventure avec elles et pour ceux qui hésitent encore vous saurez (plus ou moins :p) où les trouver.
Marine
La plus alsacienne d’entre nous, elle a su garder le meilleur de la Bretagne : les crêpes et le caramel au beurre salé. Et on espère bien que ça va nous aider dans quelques-unes de nos étapes.
Après avoir passé quelques années en Alsace et quelques journées à rêver de voyage et à refaire le monde pendant les longues heures de prélèvement de gaz pour son boulot, un week-end entre copines au lac de Côme a fini par la convaincre de tenter cette aventure unique.
Bien décidée à dépasser ses limites (il va falloir boire autre chose que du lait), à vaincre ses phobies (d’ailleurs on espère bien que l’hypnose a déjà fait son travail pour les crocodiles) et à découvrir le monde au-delà de la France d’Ouest en Est, Marine part avec nous, dans l’inconnu, vers d’autres horizons très loin du monde des Bisounours.
Elle nous a fait confiance sur le début de cette aventure et on est ravi qu’elle ait osé sauter le pas dans cette parenthèse inconnue.
Emilie
La plus organisée d’entre nous (reine du plan d’action et de la priorisation des tâches, sûrement quelques restes de son boulot…) c’est aussi la plus sociable de nous 3, et quand on nous connaît on sait que ça pourrait nous être très utile. Et qui sait, avec son cercle de connaissances elle serait même capable de rencontrer quelqu’un qu’elle connaît au fin fond de la Birmanie 🙂
Emilie est aussi la plus émotive de nous trois (ceux qui la connaisse ne pourront que confirmer), un peu insouciante mais ça c’est sûrement une question de génération 😉
Son envie de voyage remonte déjà à quelques années. Et puis, un jour, pendant une de nos pauses de midi sur cette fameuse table de pique-nique, ce voyage est devenu un vrai projet. Bien sûr avant de se lancer il fallait faire quelques « crash tests ». 1er test la Guyane, bilan : 0 araignée, quelques cafards, quelques dizaines de piqûres de moustiques, quelques caïpirinhas et de bons souvenirs. 2ème test la Réunion, bilan : 0 piqûre de moustique, quelques dizaines de bouchons, quelques marches descendues (mais pas sur ses deux jambes), quelques heures de rando sous la pluie, quelques verres de rhum et des paysages uniques.
Les tests ont été tellement positifs qu’Emilie se lance seule dans un bout de cette aventure pour aller au bout de son rêve : faire un tour du monde. On est fières de pouvoir partager notre presque tour du monde avec elle.
Béné
Indépendante et prévoyante, elle gère facilement les situations de crises (en tout cas c’est l’impression qu’elle donne) ! Elle est la « maman » de notre trio pour son plus grand bonheur et on ne dit pas ça parce que c’est la plus vieille ! (Oups 🙂 )
Adepte de la citation « C’est chiant mais ce n’est pas bloquant » grâce à son karma, elle est devenue pro du système D.
Elle a été contaminée par le grain de folie d’Émilie au printemps 2016, qui s’est amplifié lors d’une journée farniente/piscine, et l’idée de faire plusieurs pays la tentait beaucoup mais seule impossible… C’est lors de longues journées en déplacement que l’idée est venue: Pourquoi ne pas partir entre filles? Après 15 jours sous le climat tropical guyanais, le fait de vivre 24/24h avec deux acolytes ne lui fait plus peur, du moins pour l’instant… 😉
Avec Marine elle se retrouve donc à faire un presque tour du monde, sûrement la conséquence de sa crise de la trentaine !