Cambodge, Carnet de route

Phnom Penh, capitale cambodgienne paisible

Notre arrivée s’est faite à Phnom Penh en milieu de journée. À peine descendues du bus, un tas de chauffeurs de tuk-tuk (motorisés 😉) nous ont accosté afin de nous emmener à notre hôtel (Nawin guesthouse). Ce qui nous a surpris dans cette ville, c’est que le nombre de klaxons est beaucoup, beaucoup moins présent qu’au Viêtnam et niveau circulation les gens “suivent” le code de la route, une première depuis le début de notre aventure !

La journée étant déjà bien entamée, nous sommes allées nous promener le long de la riverside walkway, grande promenade piétonne sur les bords de la rivière Tonlé Sap où se mélangent sportifs, touristes, moines et marchands ambulants.  Puis nous sommes arrivées au marché de nuit, regroupant des vendeurs de tout type et, bien sûr, le coin dédié à la street food. Cette partie du marché, organisée en rectangle, permet de s’installer sur des tapis au centre afin de manger un bout et de profiter de l’ambiance de ce marché sur fond de musique cambodgienne.

 

En rentrant, jus de passion à la main (ça y est on ne peut plus s’en passer 😉) nous avons assisté à un spectacle surprenant, des moines qui se promènent dans la ville (et qui sont connectés), et qui s’intègrent au milieu des locaux.

                        

Lendemain matin, nous avons décidé de marcher et de visiter un peu la ville, nous avons vu le musée national de l’indépendance (de l’extérieur car l’entrée est à 10$ / pers). Se rendant compte que cela faisait beaucoup de route pour visiter la ville (on n’est pas fainéantes mais juste réalistes), nous sommes parties en tuk-tuk au marché russe puis direction le musée du génocide. Malheureusement par manque de temps, nous n’avons pas pu prendre l’audioguide (indispensable) mais il nous aurait encore plus permis de comprendre le fonctionnement de cette prison et d’entendre les témoignages des familles. Tuol Sleng ou encore appelée S-21 est une prison de la dictature des Khmers rouges, dans les années 70. Les khmers rouges emprisonnaient toute personne “coupable obligatoirement” d’être contre le régime Khmers.  C’était des hommes, des femmes et même des enfants dont le métier sous-entendait qu’ils étaient intellectuels donc des infiltrés. Ils étaient interrogés, torturés puis tués. Il ne reste que 7 survivants de cette prison ! Nous en avons rencontré un, présent au musée, qui a créé une fondation pour ne pas oublier ces hommes et ces femmes morts et que les générations futures n’oublient pas ce qui s’est passé quelques années auparavant.

                    

Après cette visite riche en émotions, nous avons pris un bus vers 13h, direction Mondulkiri a la découverte des éléphants.