Cambodge, Carnet de route

Koh Pen et ses alentours en tuk-tuk

Nous sommes arrivées à Kampong Cham après 6 longues heures sur les routes ocres et poussiéreuses du Cambodge (on vous laisse deviner l’état de nos sacs qui ont voyagé en soute…).

Kampong Cham est une ville au bord du Mékong (eh oui il est aussi ici 🙂 ), à partir de laquelle nous avons rejoint l’île de Koh Pen en tuk-tuk !

Nouvel hébergement : des hamacs au Mekong Bamboo Hut Guesthouse 🙂 . Cette Guesthouse gérée par des français (il y en a vraiment partout !) a une vue imprenable sur le Mékong et l’ambiance y est vraiment détendue : fléchettes, ping-pong, palets bretons (pour Marine), tout est fait pour se détendre jusqu’à y perdre la notion du temps. Première nuit en hamac pour Marine et bizarrement on a survécu ! Les hamacs étaient confortables (avec moustiquaire intégrée) et il faisait beaucoup moins froid qu’à Mondulkiri. Seule difficulté (pour l’une d’entre nous plus que pour les autres 😛 ) la douche à l’eau froide !

 

Suite à la blessure de Marine, le lendemain, c’est tuk-tuk obligatoire ! Max de la guesthouse, nous a conseillé un chauffeur de tuk-tuk qui s’est avéré être un guide génial pour notre tour ! Il nous a donné plein d’explications qu’on n’aurait jamais eu si on avait pris un vélo ou un scooter et nous a fait découvrir beaucoup sur l’activité locale. C’était aussi un super pilote parce que vu l’état des routes un 4×4 n’aurait pas été du luxe !

Nos nombreux arrêts nous ont fait découvrir :

 

Le temple de Koh Pen, composé d’un édifice auquel d’autres éléments colorés ont été rajoutés au fil du temps.

 

 

 

 

Une ferme de tabac, où les membres de la famille prenaient les feuilles une à une pour les percer par une tige de bambou. Cette tige de bambou était ensuite suspendu dans le fumoir qui est fabriqué à partir de bambou, de boue, de paille et de la membrane du riz (c’est un peu leur torchis à eux 😉 ) pour faire sécher les feuilles de tabac.

 

 

 

Une étable surélevée pour que les vaches et buffles soient protégés durant la mousson. Les maisons qui ne sont pas en « altitude » sont également surélevées et les habitants doivent se déplacer en barque à cette époque !

 

 

 

 

Le Vat Nokor, un temple pré-angkorien du XIème siècle.

 

 

 

 

Les collines hommes et femmes, « Phnom Pros et Phnom Srei », au sommet desquelles se trouvent un temple. Attention aux singes au « Phnom Pros » ! Vue magnifique du « Phnom Srei » (encore heureux après plus de 200 marches montées!) !

 

 

 

 

 

Le maxi bouddha au pied des collines.

 

 

 

Des palmiers à partir desquelles le jus est récupéré puis chauffé 4-5 heures pour faire du sucre brun. Pour récupérer ce jus, les fermiers montent tout en haut d’un palmier à l’aide d’une échelle en bambou qu’ils relient à un autre palmier avec un autre bambou… Très dangereux pour eux !

Le village de Cheungok, qui vit en partie d’écotourisme via la vente de nombreux produits qu’ils fabriquent : foulards (« kramas », éventails en bambou, bijoux en graines, … ). Nous avons pu voir également les cocons à soie (ici ils sont jaunes), un métier à tisser en action, le perçage de graines,…

             

Non loin de la guesthouse nous sommes également allé voir le pont en bambou le plus long du monde ! Avant qu’un « vrai » pont ne soit construit, le pont en bambou était reconstruit entièrement à la main à la fin de la mousson qui le détruit chaque année.